Historiks #07-01 : Ragots à gogo!

Historiks #07-01 : Ragots à gogo!

TL;DR

Cet article, dans la continuité du précédent, fait l'étude de "Memory Full", un livre qui prétend décrire l'histoire de la demoscene CPC.

Si certains pensaient qu'il n'y avait ni potins ou ragots diffamatoires dans cet ouvrage, je leur conseille de lire ce billet !

La plupart des appréciations posées dans l'ouvrage sont basées sur des histoires non vérifiées, souvent décontextualisées, et n'avaient pas du tout leur place dans un tel ouvrage car elles n'apportent rien.

Si vous avez lu mes premiers billets, vous devez désormais un peu mieux comprendre pourquoi l'auteur a jugé bon d'en parler à longueur de temps...
Il adore ça!


Un heureux hasard ?

L'auteur indique que les démos ne circulaient pas forcément très vite à l'époque. Même si il prétend en avoir conscience, il a tendance à oublier cette réalité assez souvent, notamment lorsqu'il est question de "diffusion" des productions.

Cela dénote un écart générationnel avec un monde qu'il n'a pas vécu et qui ne connaissait pas l'instantanéité des réseaux internet et les avantages de la téléphonie mobile.

Il s'est par exemple étonné que les démos de 3 personnes ne s'étant jamais rencontrées aient des looks similaires :

💬
"La première démo de Longshot, intitulée Logon Demo 1 - Lost in a Castle, est datée de novembre 1988. Elle possède un indéniable air de famille avec la partie haute de l'écran de Remix-I que Longshot n'avait probablement pas encore vue : un logo derrière lequel défilent des rasters qui couvrent également le border (...) Il est donc fort probable que trois demomakers de trois pays différents aient été conduits à produire les mêmes effets sans se consulter !" MF, page 44" MF, page 44

Ce questionnement est assez étonnant. Aucune transmission de pensée ici...

Toutes les démos et intros de l'époque, et même encore de nos jours, étaient en général composées d'un logo en haut avec un effet, un dessin et un scrolling en bas, à l'image même des autres plateformes prises comme modèle.

Il faut rappeler ici que la scène démo s'est constituée fin 1989 et s'est consolidée avec les scènes étrangères en 1990. Aucune chance donc que des démos aient pu "arriver" chez un des protagonistes cités en 1988.

Si le sujet des démos sur les autres plateformes vous intéresse, je vous conseille la lecture de mon billet sur une démo Atari ST qui m'a inspiré.

Et sur CPC, "on n'invente pas le demomaking deux fois" parait-il. 🤣


Haro aux codeurs C64

L'auteur fantasme une situation ou j'aurais pu impressionner des programmeurs C64 bossant pour Ubi Soft et qui dénigraient le CPC en 1988 :

💬
"Longshot aurait pu leur répondre en se contentant de lancer Trailblazer pour les rasters ( 1986) et Mission Genocide pour le scrolling hardware vertical, la rupture, et le fullscreen vertical (1987)" MF, page 44

Cette remarque est sans doute là pour repréciser une énième fois au lecteur distrait la paternité des techniques, mais elle est hors-sol pour plusieurs raisons :

Lancer le jeu Genocide ou Trailblazer devant des codeurs sur C64 les aurait bien fait rire et montre que l'auteur n'a aucune idée de ce que peut faire un C64 sur le plan technique.

Je dois la première explication sur les barres de couleur à Yves GROLET (Ram, groupe CFR), qui a commencé sa "carrière" comme un brillant programmeur sur C64 et Amiga. Hello Yves si tu me lis.

Sans avoir une connaissance pointue de la machine, personne ne peut "détecter" qu'une routine est faite à l'aide d'un truc "hardware" ou "software", surtout sans avoir essayé de programmer les deux. Il est facile avec 40 ans de recul de comprendre les limites de performance d'une machine, mais à l'époque, on pouvait avoir deux jeux en 3D isométrique avec des performances bien différentes.

Concernant Trailblazer, une personne qui n'a jamais programmé un raster n'a pas le bagage technique pour faire d'emblée une telle observation. Et c'est la même chose pour le scrolling hardware de Genocide à 25Hz, d'autant que les joueurs retenaient surtout que les sprites limités à 3 couleurs en mode 0 étaient assez moches (à cause d'une technique dite de Dual Playfield, mais c'est un autre sujet).

Enfin, les plus gros crackers n'avaient pas la possibilité de posséder tous les jeux existants sur la machine et trimbaler des centaines de disquettes...

N'ayant pas de machine temporelle pour venir consulter CPC-POWER je ne connaissais pas le jeu Genocide. Fred Crazy (Logon System) me l'a fait découvrir en 1990.

On peut regretter que la scène démo CPC ait démarré bien trop tardivement par rapport à celle du C64. Avec davantage de talents motivés, il y aurait certainement eu plus de belles productions scénarisées.

Jeter des kilos de tomates sur les anciens demomakers qui ont eu l'affront de repointer leur museau n'était certainement pas la meilleure méthode.


Naissance d'un DIEU !

Nous allons voir comment en l'absence de contexte, on peut vite se retrouver caricaturé dans la Chapelle Sixtine...

💬
"Lost in a Castle restera longtemps une référence, en particulier pour son design travaillé, marque de fabrique des démos Logon System ... même si le groupe n'existe pas encore officiellement !" MF, page 44

Tous les codeurs du château de Ubi Soft avaient suivi l'annonce officielle télévisée retransmise par satellite dans 64 pays, après que le nom du groupe ait été enregistré au journal officiel !

Une fois pour toute : Logon existe officiellement en 1988.

L'auteur va cependant "imaginer" une scène française inexistante fin 1988:

💬
"En quelques semaines, la scène française vit donc apparaître un nouveau demomaker, Longshot, et son graphiste Brad, proposant trois onescreens basés sur des techniques hards peu répandues ou inédites : rasters, multimode, fullscreen et rasters verticaux. Quelques mois plus tard, Longshot diffusera une cinquième démo, la moins connue de toutes, Logon Demo 5 - ln the Army Now, ne proposant pas de réelle innovation, mais un écran tout en mode 2 intelligemment rasterisé, avec un scrolling soft au pixel." MF, page 45
💬
"Par ailleurs, deux codeurs issus de la scène crack, Fefesse (BCAV) et Longshot (ex-Merlin) ne vont pas tarder à faire une entrée remarquée. La Soundtrack Demo, du premier, ou les Logon Demo 1 à 3, seront diffusées à la toute fin de l'année 1988 et marqueront les véritables débuts de la scène démo française" MF, page 40

A une époque "non internet", les jeux et à plus forte raison les démos ne circulaient pas très vite. Le phénomène était amplifié pour les "codeurs" situés en province ou cloitrés dans un château, par exemple.

Cette inertie est sans cesse occultée dans l'ouvrage.

Mes premières démos ont assez peu circulé. Certains de mes contacts ont trouvé mes démos intéressantes, mais pour beaucoup, les démos, ce n'était pas leur "truc", comme de nombreuses personnes de nos jours dans l'univers CPC.

Après ma période "Ubi Soft" je n'avais plus d'intérêt pour "cracker" des jeux. Mes démos ont circulé localement (par exemple chez Nouzotre) mais il n'existait aucune scène démo.

Je me suis rapidement retrouvé coincé début 1989 sur une base militaire pour réaliser un long service militaire de 12 mois.

La suite de "l'histoire", contée par l'auteur du roman, est un énorme feu d'artifice de fake news inventées sans aucune preuve.

Si vous avez suivi mes articles, voici quelques dates précises en rapport avec la chronologie de la scène démo :

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Début juillet 1989 : J'ai envoyé toutes mes premières démos (1, 2, 3, 5) à la rédaction de Amstrad 100%, qui en fera état dans le N°18 (sept 89), page 49
⚠️
12 juillet 1989 : J'ai été contacté par Claude PEDRON (R.I.P. Clod), rédacteur du fanzine Syntax Error.
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18 juillet 1989 : J'ai été contacté par Régis MARTY (Digit) qui m'a envoyé quelques démos dont sa démo Digit1.
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Le 23 juillet 1989 : J'ai finalisé la "Longshot Demo".
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30 juillet 1989 : J'ai rencontré Clod et Digit une première fois à Paris ou j'ai fait la connaissance de Frédéric FLOCH (Fred Crazy).
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23 août 1989 : J'ai finalisé la démo Revolog et j'en ai créé une seconde version protégée pour amuser Stéphane RUBINSTEIN (Rubi), qui m'avait contacté depuis peu sur le sujet des protections pour le compte de Ubi Soft.
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2 octobre 1989 : J'ai été contacté par David BERTHELOT (P007).
⚠️
Entre les 6 et 9 octobre 1989 : Nous nous sommes tous revus à l'Amstrad Expo, ou j'ai fait la connaissance de Pierre LEPRUN (R.I.P Naminu). Le 9 octobre 1989, avec P007 et Naminu, nous décidions de travailler sur Amazing Demo.

Je connaissais donc 4 ou 5 personnes en arrivant à l'Amstrad Expo 89, et pratiquement personne ne connaissait mes démos.

C'était aussi le cas pour BCAV (Fefesse) et Malibu Crackers car il n'existait pas encore de "demoscene française".

Comme je l'ai déjà évoqué, ce réseau s'est constitué en partie grâce à mes démos et au magazine Amstrad 100% qui réclamait ce type de créations, afin de voir enfin une scène démo émerger sur CPC.

C'est l'envoi conjoint à la rédaction de Amstrad 100% des productions de plusieurs codeurs vers juillet 1989 qui a permis ce rapprochement. Cela a permis quelques rencontres lors de l'Amstrad Expo 1989 sur le stand du journal.

J'étais une des rares personnes à avoir mis ses coordonnées dans ses productions. Les groupes de "Crackers" ne risquaient pas de faire la même chose, et ce n'est pas pour rien qu'ils utilisaient des "pseudos".

On peut toutefois noter que Fefesse, alors "BCAV", avait donné son tél dans "Bo Demo" sous format hexa. Rappelons ici pour les plus jeunes qu'il s'agissait de téléphones "fixes" non transportables. 😂

Il fallait donc pouvoir se contacter avant de pouvoir même se donner rendez-vous dans une manifestation étalée sur plusieurs jours dans le vaste espace du Parc des Expositions de la porte de Versailles, dans le sud de la capitale.

C'est Amstrad 100% qui a initié cette démocratisation de la démo sur CPC. Et c'est via mes démos que la plupart des personnes intéressées ont constitué un réseau. J'étais une des rares personnes en France à s'exprimer en anglais. Et ce n'est donc pas un hasard si j'ai hébergé quelques Allemands chez moi à Paris dès début 1990.

Contrairement à ce que l'auteur raconte, les meetings en France ne sont pas nés de l'Amstrad Expo et certainement pas de l'édition 1989.

💬
"Même si le CeBit existait déjà depuis plusieurs années, il s'agit peut-être de la première fois où celui-ci fut utilisé par la scène démo comme moyen de se rencontrer à grande échelle. Les meetings étaient nés ! Le pendant français du CeBit allemand était l'Amstrad Expo, se déroulant cette année-là en octobre près de Paris. L'édition de 1989 fut exceptionnelle du point de vue demomaking", Memory Full, page 50
💬
"Dans les deux cas, on sait qu'à partir de 1989, une grande partie de la scène démo s'y déplaçait" MF page 66

Si le Cebit était un moyen de se rencontrer pour la scène allemande, ce n'était pas pour autant un "meeting" puisqu'il n'y avait pas d'accès "libre" aux machines en exposition.

Même sans tenir compte du cloisonnement et du décalage chronologique entre les scènes française et allemande, c'est une grossière erreur de faire une analogie avec l'Amstrad Expo 89 pour décréter qu'elle "fut exceptionnelle du point de vue demomaking" car.... la scène démo n'existait pas encore!

Toujours sur sa lancée, l'auteur pense que la "démoscène" allemande pouvait profiter du Cebit pour découvrir les "nouveautés de ce qui se faisait" sur les autres plateformes :

💬
"En Allemagne, l'événement où le CPC était le plus représenté était le CeBit, un salon multi-machines, mélangeant entre autres Commodore, Atari et Amstrad. Le CPC se trouvait certes un peu plus noyé dans la masse, mais l'événement permettait aux CPCistes présents de se trouver confrontés à ce qui se faisait sur d'autres machines, ce qui était toujours source d'inspiration", page 66

Si c'est de démos dont il est question, c'est un fantasme. C'est un peu comme si on entrait dans une FNAC géante ou les exposants, éditeurs et constructeurs, laisseraient des bandes d'adolescents manipuler leur matériel en y installant des logiciels hackés ou des démos !

En 1989, l'Amstrad Expo restait le meilleur moyen de découvrir les dernières nouveautés en matière de jeux et de hardware auprès des différents exposants. Des magazines comme Amstrad 100% étaient présents pour gérer leurs annonceurs.

Les téléphones portables n'existant pas, personne ne se baladait avec son nom (ou son pseudo) collé sur le front, au milieu d'une foule dense de milliers de personnes. Il fallait qu'un exposant soit intéressé par les démos, et en l'occurence, il s'agissait du magazine Amstrad 100%.

Ce sont surtout mes 2 dernières démos ("Longshot" et "Revolog") qui ont commencé à circuler à partir de cette date et qui ont permis à de plus en plus de monde de prendre contact avec moi.

En 1990 j'avais déjà échangé 150 courriers avec pratiquement tous les acteurs de la scène, y compris à l'étranger, et ce nombre avait doublé en 1991.

Raconter que ma première démo "restera longtemps une référence" à partir de "fin 1988" est un pur fantasme, tout comme l'idée qu'il y a eu une continuité dans la diffusion quasi instantanée et régulière de mes premières démos et de celles des autres "acteurs" (dans un réseau français inexistant, rappelons le). 🚀

Mais cet artifice permet à l'auteur de narrer ma présence à l'Amstrad Expo 89 de manière assez...fleurie 💐 :

💬
"Côté demomaking, le salon sera en particulier marqué par la présence de LA star française du moment : Longshot ! Celui-ci avait en effet fait forte impression avec ses quatre premières démos, et il venait de récidiver. En effet, Longshot en plein service militaire, et après quelques mois de silence (pas de démo entre mars et juillet), avait infligé coup sur coup deux claques à la Scène : Longshot Demo en juillet et Revolog en août. L'été avait donc été riche pour lui, et on imagine à quel point curieux ou demomakers étaient impatients de rencontrer celui que tous considéraient être le Dieu du CRTC !" MF, page 51

Du haut de mon piédestal, je me souviens en effet de ces hordes de curieux et de demomakers en liesse à qui je lançais des morceaux de mon débardeur et quelques disquettes signées !

Digit trépignait tellement d'impatience pour rencontrer le Dieu du CRTC qu'il scandait mon pseudo en coeur avec Fred Crazy dans les allées de l'exposition 🤪

"Dieu" merci, cela ne s'est pas passé comme ça 😱

Peut-être que cette qualification montre comment l'auteur considère que le "mérite" doit être révéré :

🤪
"La sortie de son roman avait été riche pour Hicks, et on imagine à quel point curieux ou demomakers étaient impatients de rencontrer celui que tous considéraient être le Dieu du CPC ! (encore un!)"

Je ne suis certes pas entré au panthéon, mais Grim (le relecteur de cet ouvrage) m'a dernièrement qualifié de "splitscreen dummy god" (traduisez "Dieu bidon de la rupture CRTC"). 🤓

Pour l'auteur, la scène démo est un vrai panthéon...

💬
"Cette rubrique rencontrera un franc succès, et les rédacteurs comme les lecteurs ne tariront pas d'éloge lorsqu'ils mentionneront Rubi, perçu comme le "maître", voire "Dieu" (encore un!)" MF, page 73

En 1994, lorsque ce panthéon s'écroule, l'auteur du roman écrit :

💬
"Les CPCistes rescapés se retrouvaient comme orphelins, devant poursuivre leurs activités en marge de tout relai officiel et sans leader susceptible de motiver les foules." MF, page 127

Nous y voilà.

Une "scène" a donc besoin d'un leader charismatique pour exister.

Un dieu du CPC devrait faire l'affaire... 🤪

Pourquoi pas celui ci à qui certains vouent déjà un culte dans leurs démos:

J'ai essayé de quitter discrètement le panthéon, mais un Titan m'est tombé dessus...


Combat de TITANS !

💬
"Le principal rival français de Longshot en ce début d'année 1989 était Fefesse", MF, page 47
💬
"Fefesse, ancien rival de Longshot devenu son acolyte avec le temps, est parfois cité parmi les membres du groupe" MF, page 121
💬
"LE CHOC DES TITANS : AMAZING VERSUS YAO !" MF, page 54

Avec une conception guerrière de la demoscène, il n'en fallait pas plus pour qu'un potin imaginé par Robby dans Amstrad 100% N°40 (septembre 1991) soit relaté comme une guerre d'égo sur la durée à partir de janvier 1989 !

J'ai contredit ce potin, mais l'auteur a préféré prendre pour "argent comptant" cette information sans la moindre contre vérification.

"En ce début d'année 1989" je n'avais encore jamais vu une seule démo sur CPC, pas plus que Fefesse ou Malibu n'avaient vu les miennes !

Tout le reste relève donc de nouveau du fantasme :

💬
"The Last Demo de Fefesse s'inscrit dans la seconde catégorie: un florilège de routines qui firent grand effet à leur sortie en avril 1989, soit un mois après la Logon Demo 5" MF, page 47

Un truc qui n'a pas pu exister a du faire un "grand effet" ! 😂

Les démos de la première série des "Malibu Demo" ont pratiquement toutes été réalisées en un laps de temps assez court à l'été 89, puis ensuite envoyées groupées à Amstrad 100% (et pas à une scène hypothétique sans acteurs et sans spectateurs).

Sauf erreur de ma part, la date de création de "The Last Demo" n'est pas connue.

💬
"Il n'était d'ailleurs pas rare à cette époque de lire dans diverses démos des scrollings pro-Longshot, plus sensibles à l'aspect technique, et d'autres pro-Fefesse, dont la préférence allait à l'aspect esthétique" MF, page 47

Cette opposition "technique/esthétique" est totalement bidon...

On se demande bien aussi qui étaient ces pros et ces antis qui n'étaient pas rares.... L'auteur devrait pouvoir en citer beaucoup !

Ce qu'on a pu trouver, lorsque les démos ont commencé à circuler, c'étaient plutôt des messages adressés aux deux sans que l'un exclue l'autre.

Pour inventer des raisons à une "rivalité inexistante", l'auteur va évoquer les transferts de musique que j'ai réalisé à partir de l'ATARI ST : 😮

💬
"Le résultat vaut le détour et imposera cette fois Longshot non plus seulement en référence du CRTC, ce qui était déjà acquis, mais également du PSG-AY, au grand dam de Fefesse qui briguait ce poste depuis des mois", MF page 53
💬
"Longshot va donc un peu plus loin dans ses transferts de musiques ST, prenant ici une nouvelle longueur d'avance sur Fefesse." MF, page 56

En effet, Fabien briguait un poste auprès de "CPC Demoscene Company Illimited" depuis des mois, mais personne ne lui a répondu...

J'avais menacé son patron pour qu'il n'embauche pas Fefesse, et un "semblant de scène" n'existait pas encore à cette époque...

Au delà de l'affirmation sortie du chapeau, transférer une musique ne fait pas de la personne qui le fait un spécialiste de la "programmation musicale".

Ca se saurait !

💬
"La sortie de Yao Demo marquera le début d'une petite guerre plus ou moins ouverte entre Longshot et Fefesse.", MF page 59

Il n'y a jamais eu de "guerre plus ou moins ouverte" entre Fefesse et moi.

L'auteur se montre sélectif dans les textes de Yao Demo.

Il utilise une technique dite de "Cherry Picking", qui est un procédé de présentation des faits ou des données qui donnent du crédit à son opinion en passant sous silence les cas qui la contredisent.

Par exemple, dans ses textes, Fefesse s'adresse à moi par mon prénom pour me demander conseil pour ses études en informatique. Cela démontre que nous étions amis. En tenir compte aurait nuit à la "démonstration" de l'auteur.

Pour renforcer sa démonstration, il affirme également que la musique du dernier écran de la Yao Demo provient "de la megademo Cuddly", transféré sur ST par Fefesse. C'est faux.

Il s'agit en réalité de la musique ST Thrust que j'avais transféré pour Revolog. Fefesse m'avait demandé si il pouvait l'utiliser dans sa démo et l'indique d'ailleurs au tout début de sa démo...

Ca sentait la compétition féroce....🤪

Nous avions donc déjà une correspondance nourrie et amicale en 1989.

L'auteur invente trois "raisons" pour justifier cette "guerre de Titans", et on peut mesurer son imagination débordante.

Il invente d'abord une histoire de défi abracadabrantesque...

💬
"Cela tient à au moins trois raisons. La première, déjà mentionnée, est après tout plutôt classique dans le monde du demomaking : les deux codeurs travaillant à un projet similaire, le transfert de musiques issues du ST, il était bien prévisible qu'ils soient conduits à se mesurer l'un à l'autre, et à se défier mutuellement. Si Longshot a devancé Fefesse dans le temps, ce dernier possédait cependant une méthode universelle." MF, page 59

Je ne savais pas en octobre 1989 que Fabien bossait sur des transferts de musique ST. Lorsqu'il en a été question, c'est une chose que j'ai encouragé vivement et notamment pour aller vers un format plus "standard".

En juillet 1991, lors du meeting qui a eu lieu à Osnabrück en Allemagne, Fabien avait déjà intégré pas mal de choses et m'a aidé à debugger mon player pour la musique de la partie TurnDiskAB de "The Demo". Cela n'a pas été fait dans l'esprit "conquérant" que l'auteur se plait à imaginer.

Concernant une "méthode universelle", l'auteur ne démontre pas grand chose.

En réalité, les formats musicaux sur ST ont été standardisés assez vite par les demomakers ST. C'était déjà le cas dans l'impressionnante "The Big Demo" en janvier 1988 que j'ai évoqué dans un article précédent et qui contenait des centaines de musiques jouées avec un unique player.

Avec un travail d'investigation plus poussé, l'auteur aurait pu constater que toutes les musiques ST jouées dans The Demo utilisent le même player. Ces transferts dataient d'ailleurs de fin 1989 :

Entête source Player Musiques The Demo

Pour son second motif de conflit, l'auteur invente de toute pièce des piques et provocations à destination de Fefesse et juge que nous avions un caractère "pour le moins tranché" :

💬
"La deuxième raison a trait au caractère pour le moins tranché des deux personnages. Il n'est en effet pas rare que les demomakers affichent clairement leurs prétentions dans leurs scrollings, qu'il s'agisse de premier degré ou une simple provocation. Longshot et Fefesse étaient adeptes de ce genre de messages et n'hésitaient pas à se lancer des piques dans leurs démos respectives. Fefesse se moquera par exemple de Amazing Demo dans le scrolling de la dernière partie de Yao Demo, insistant sur les bugs de celle-ci au niveau CRTC et FDC. Amazing, en effet, ne fonctionnait correctement que sur CRTC 0, notamment à cause de la rupture ligne à ligne. Il semble par ailleurs que le copieur, voire le loader, n'étaient pas toujours fiables." MF, page 59

Comme je l'ai indiqué, l'auteur a zappé les messages de sympathie que Fabien m'adresse dans deux parties de sa démo, pour ne retenir qu'une petite boutade qu'il m'avait faite de vive voix.

Je n'avais aucun problème avec cette "remarque" sur la compatibilité puisque c'était vrai et que cela soulevait une vraie pré-occupation pour moi concernant la création de démos.

Cette préoccupation est encore vraie de nos jours si on en croit certains articles sur les CRTC. C'était également un sujet pour Fabien puisqu'il m'avait annoncé assez tôt qu'il allait développer des jeux.

Fabien, que j'ai connu durant des années avant sa tragique disparition, avait une manière très particulière de râler et en le lisant, j'imaginais comment il le disait, ce qui me fait encore sourire quand j'y repense.

En réalité, je n'ai de problèmes qu'avec les "boutades" grossières, irrespectueuses, moqueuses, fallacieuses, "ironiques" et "méchantes" proférées par des adultes. Toute ressemblance avec certains propos serait fortuite.

Pour le dernier motif de conflit, on vient d'atteindre la stratosphère...🚀

💬
"Enfin, la troisième raison de la brouille entre Longshot et Fefesse tient à leurs rapports à P007. En livrant une telle partie à Fefesse et une partie très basique à Longshot, P007 avait en quelque sorte choisi son camp, c'est du moins ainsi que cela a été interprété." MF page 59

Et la marmotte, elle met le petit chocolat dans le papier d'alu...😂

L'auteur est maintenant capable de savoir comment j'interprète les choses ! 😵

"Premier de l'histoire".

Ce sont des mots magiques pour qualifier "le scroll en vague dynamique" de P007. En reformulant, j'étais donc "jaloux" que cette "véritable innovation" ne soit pas dans "Amazing Demo". 😂

Ce type de dérapage sur les coulisses de la demoscène, réalisé en grattant les scrolltexts donne une importance disproportionnée à des ragots inutiles et souvent inexacts.

A l'instar de quelques démos réalisées par l'auteur, les textes des démos de P007 étaient truffés de propos assez peu sympathiques qui ont fini par l'isoler.

Il faut aussi retenir qu'à l'époque, les groupes se recomposaient assez facilement pour différentes motivations.

Je pense que l'auteur n'apprécierait sans doute pas d'être lui-même mis en scène dans ce genre d'histoire, aussi il est assez curieux qu'il s'autorise cette liberté avec d'autres.


NWC : J'Accuse...!

Nous allons voir comment l'auteur a manoeuvré pour me coller un procès d'intention aux motivations peu louables.

En préambule, l'auteur aurait peut-être du mieux lire mes propos dans le scrolling de la démo "Révolog" (août 1989).

J'y écrivais:

💬
"Thanks to Rubi to send me a demo pack where i have discovered some of the others Cpc Group ! I'm happy to see there's others group which are doing good things, also i would greet some of them for their good demo ! Malibu your Overscan Demo is amazing and well thinked, continue in this way.... I applause the Remix-I Demo by N.W.C. which is really good ! I have not all your demo, so send me its!" Revolog Demo, Longshot , 23/08/1989

En août 1989, Rubi m'avait envoyé la démo REMIX-I et j'avais donc chaleureusement félicité NWC pour sa démo.

Dans l'introduction de son ouvrage, l'auteur propose à ses lecteurs de répondre à deux questions existentielles, ordonnées ainsi :

  • "NWC a t il antidaté ses démos ?"
  • "Longshot est-il le premier demomaker de l'histoire ?" :
💬
"MYTHES ET LEGENDES (...) NWC a-t-il vraiment antidaté ses démos ? Longshot est-il le premier demomaker de l'histoire ? (...)" MF, page 5

Il m'accuse d'avoir voulu "voler la vedette" ou "usurper le mérite" de NWC pour me faire passer pour le "premier demomaker de l'histoire". 😂

Il pense sans doute que répéter plusieurs fois une chose en fait une vérité, puisqu'il va parsemer son ouvrage de cette accusation.

Il devait juger très important de réparer cette injustice et de rétablir la vérité, comme on peut le voir sur quelques extraits de l'ouvrage :

💬
"Remix-1 était tellement avancée pour son temps que certains CPCistes ont suspecté que la date annoncée par son auteur soit antérieure à la date réelle de diffusion." MF, page 34
💬
"Longshot, dans la 'Phoenix Part' de The Demo ( 1991) accuse explicitement NWC d'avoir trafiqué les dates, considérant qu'une telle démo [ Remix-I ] était impossible à réaliser fin-87. Megadeth, dans l'article déjà cité, relaie cette accusation sans l'étayer ni la discuter. La rumeur était lancée ... Mais qu'en est-il exactement? NWC a-t-il ou non trafiqué les dates de Remix-1 ?" MF, page 35
💬
"On pourra également s'amuser du fait que celui qui suspectait NWC de trafiquer les dates de ses démos se soit livré à ce genre d'enfumage!" MF page 46
💬
"En revanche, point plus fâcheux, les textes ironisant sur le désir de compétition exprimé par NWC, qui se voit dans le même temps accusé par Longshot d'avoir trafiqué les dates de ses démos ! Un comble à au moins deux niveaux. D'une part, si un codeur pouvait bien se permettre de demander que la scène soit un peu compétitive, c'est bien NWC, qui fut le premier demomaker important, et qui resta la référence sur CPC jusqu'à la fin de sa période d'activité en 88. D'autre part, et comme on l'a montré dans le chapitre précédent, l'accusation de trucage de date était parfaitement gratuite et infondée." MF, page 78

Après avoir suggéré sur des dizaines de pages que des codeurs de démo avaient repiqués leurs routines de scrolling ou de rasters dans les jeux, après avoir accusé ces derniers d'avoir eu l'ingratitude de ne pas citer ces jeux dans leurs démos, l'auteur souhaite savoir qui a fait quoi le "premier" entre les codeurs de démos. 😵

On se demande bien dans quel intérêt puisqu'il sait déjà que NWC et moi avons examiné des jeux pour réaliser nos premières ruptures et il nous a reproché plusieurs fois de ne pas avoir cité ces jeux dans nos démos !

Zisquier, dans une vidéo "stream Youtube" du 4 janvier 2024, a parcouru le roman et s'est étonné d'y trouver autant de potins, et notamment un ou je suis "violemment accusé" :

💬
"Oh la la c'est Dallas sans déconner (...) c'est accusé où ça ? Donc apparemment Longshot a accusé NWC dans la Phoenix Part dans The Demo. Tiens je regarderais bien quel genre d'accusation, est ce que ça à l'air si violent que de la façon dont c'est écrit (...) c'est dingue tous les potins qu'il pouvait y avoir.." Zisquier 04/01/2024 Youtube

Bien sûr, la présentation des choses est trompeuse.

L'auteur essaie de faire croire que NWC a subi un préjudice majeur de ma part dans sa "reconnaissance" par la demoscène, et que j'étais motivé par la jalousie.

Ni moi, ni NWC n'avons jamais revendiqué la paternité de la technique de rupture, et il n'y avait pas vraiment de raison de vouloir la réclamer dans le domaine des démos.

Zisquier a souhaité vérifier le "potin" pour vérifier si j'étais "médiocre" mais sans parvenir à retrouver l'objet du délit, n'étant pas familier avec les démos sur CPC. Si ce dernier me lit un jour, voici ce que j'écrivais dans la partie Phoenix :

"...Your demos are good ! Perhaps a little problem with dates..."

Rien de bien "violent".

NWC a été en très bon contact avec moi jusqu'à fin 1993 ! Sans doute que provenant du "Dieu du CRTC" (dixit l'auteur), un doute avait valeur divine lorsque "The Demo" est arrivée dans les chaumières courant 1991. 😬

L'auteur a cependant fait une méprise entre les démos de NWC : Je n'ai jamais supposé que Remix-I était antidatée. C'est un mensonge.

En effet, cette démo est arrivée en France courant 1989 et comme je l'ai indiqué plus haut, j'y fais référence dans ma démo Revolog. Oups ! Boulette ! 🙄

Lorsque les scènes danoise et française ont commencé à échanger, il y a eu une phase de synchronisation qui a entrainé des étonnements de part et d'autre.

Du côté français, plusieurs swappers, comme Megadeth ou Dr Felix, se sont étonnés de voir débarquer la démo "Final Creation" après la démo Remix-I en 1990 alors qu'elle est antérieure. Ma question en 1991 reflétait ce doute, émis au moment de l'écriture des texte en 1990. C'est une chose dont j'ai discuté de vive voix avec NWC lors de l'Euromeeting 1991 (27 juillet 1991).

"Final Creation" est bien la première démo créée à utiliser une rupture. Il n'y a aucun problème avec ça. Que l'auteur se soit à ce point focalisé sur ce point en se répétant à loisirs dans plusieurs chapitres est révélateur de ses objectifs de dénigrement.

NWC, interviewé par l'auteur sur ce ragot, a évoqué une histoire étonnante de date de Multiface 2 "inexistante" en 1988. C'est étonnant et sans doute qu'avec NWC on ne s'est pas compris car cette histoire est absurde.

J'ai créé le programme Anti-Multiface en 1987 aussi je n'ai pas pu raconter qu'une connexion de multiface était impossible en 1988 ! L'auteur a pourtant ignoré cet argument, manifestant ainsi de nouveau sa partialité.

Comme l'indique NWC dans son interview, une autre raison à cette rumeur est que ses démos ont mis longtemps à sortir du Danemark. 👍

Tout comme en France, la constitution du réseau de demomakers danois a été lent et complexe à cause de l'absence d'acteurs et d'un réseau de "distribution" efficace. L'anonymat des productions pour les groupes qui avaient conservé un "Cracking" dans le nom de leur groupe n'a guère aidé. C'était le cas pour les 3 seuls groupes danois avec qui j'ai été en contact : NWC, JLCS, JCP

Une fois encore, l'auteur "mélange" deux notions pourtant essentielles lorsqu'on prétend écrire une histoire de la scène démo : La date de création d'une production ne veut pas dire grand chose tant que cette production n'est pas distribuée au sein d'un réseau plus conséquent (qui s'appelle justement la scène démo).

La scène démo française, qui a débuté après l'été 1989, a reçu quelques rares démos du Danemark via l'allemagne vers juillet/août 1989. C'est en 1990 que toutes les scènes vont réellement s'interconnecter, et j'y ai activement participé pour pouvoir l'affirmer.

Il est donc absurde d'écrire qu'un démomaker ayant gardé ses démos sous le coude jusqu'en 1989 a été "la référence sur CPC jusqu'à la fin de sa période d'activité en 88".

Le comble, c'est que tout ça ne va pas empêcher l'auteur de faire pratiquement 2 pages d'investigations sur le sujet !

Une fois NWC "utilisé", il va dévaloriser sa démo en écrivant : "c'est bien mal connaitre l'histoire des jeux CPC que de s'étonner de la technicité de Remix-I" 🚀

L'auteur, tout affairé à ses "classements" et sa "conception" des démos semble croire qu'on ne peut pas apprécier une démo pour autre chose que son côté technique ou innovant.

La démo Remix-I est plaisante à regarder et c'est pour ça que j'ai félicité NWC dans ma démo "Revolog". J'avais apprécié la scénarisation de l'animation des lettres tramées synchronisées avec les sons. Le scrolling hardware (sans rupture) de la seconde partie était bien réalisé mais juste trop rapide et pas du tout révolutionnaire.

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"... on se souvient par exemple que les Krad'os Crack'ers écrivaient dans Trash demo qu'ils ne connaissaient que Remix-1 de NWC début 1990. Une perle comme Final Creation était encore méconnue en France à cette date-là !" MF page 67

La "perle" "Final Creation" qui a suscité le petit doute sur la scène française, présentait l'intérêt de réaliser la "première" rupture dans une démo.

Elle n'était pas "méconnue" en 1989...

Elle n'était tout simplement pas arrivée en France !

Quoi qu'il en soit, et c'est certainement ce qu'il faut retenir, c'est qu'à l'instar de l'article paru dans Amstrad 100% 47 sur les "démos historiques", NWC était parfaitement reconnu pour ses créations.

L'auteur se demande si je suis le premier démomaker de l'histoire, en référence à une "légende" ou un "mythe".

Il ne démontre pas cette "légende urbaine" et n'indique pas dans quel intérêt quelqu'un voudrait faire circuler une telle idée 😮.

Est-ce un hasard si cette question est posée juste derrière la question sur le potin NWC ? A votre avis ?

Il n'est pas difficile de démontrer que je ne suis pas le premier demomaker de l'histoire (ce que je n'ai jamais revendiqué) et on peut donc tout de même se demander quel est l'intérêt de cette question posée dans le préambule de l'ouvrage...

Enfin, l'auteur va décrire la dernière démo produite par NWC :

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"En octobre 1997 sortit donc au même moment que l'attendue Sweet Megademo, l'inattendue Unique Megademo.(...). Passé le trackload, la plus belle pièce de la Unique est probablement la partie "Not Dead II", écrite en décembre 1992 ! On imagine son succès si elle avait été diffusée à l'époque." MF, page 171/172

L'exemple ci-dessus démontre bien qu'il faut faire la distinction entre une date écrite dans une démo et celle de sa réelle distribution dans la "scène".

Le pépé de Hicks...

Une petite envolée lyrique et théâtrale va clore l'histoire de NWC pour les orphelins que nous étions tous devenus...🤣

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"Unique sera la dernière démo de NWC, mais aussi la dernière démo danoise de l'histoire à ce jour. NWC a donc ouvert le bal en 1987 et refermé celui-ci en 1997, 10 ans plus tard. Il aura été le principal moteur de cette scène qui n'aura jamais vraiment percé, et qui à peiné à se maintenir faute de membres actifs. Nous avions perdu Prodatron, Antoine et Odiesoft, il allait maintenant falloir faire sans notre grand-père à tous, NWC." MF, page 172

Après le "We miss Overflow" et le "Ou est miss X", le "We miss NWC"... 😭

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Rumeurs d'antidatage

Et puisqu'on est dans les ragots d'antidatage...

Petit tour en Suisse chez UniX !

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"Avant de s'atteler à Unique et d'agrandir le groupe, UniX va cependant produire une dernière MC Paddy, la numéro 3. Nouveau délire de trois jours de code pour boucler cette démo. On peut cependant douter que tout ait été démarré et bouclé en seulement trois jours tellement le résultat est de qualité." MF, page 97

[ Je me permet de reprendre ci-dessous quelques citations du roman. Merci de noter les 3 smileys d'absolution derrière chaque citation revisitée ]

"MC Paddy 3 était tellement avancée pour son temps qu'un certain CPCiste a suspecté que la durée de création annoncée par son auteur soit supérieure à la durée réelle de création." 😉 😉 😉 (page 34)

"Hicks, dans son roman 'Memory Full' (2023) accuse explicitement tout le groupe UniX d'avoir trafiqué la durée, considérant qu'une telle démo était impossible à réaliser en aussi peu de temps." 😉 😉 😉 (page 35)

"On doit d'abord remarquer que Hicks ne donne pas vraiment d'argument pour accuser UniX. On pourra s'amuser que l'auteur, qui ne connait pas la date réelle de création de la demoscène Française se soit livré à ce genre d'enfumage." 😉 😉 😉 (page 46)


Dans le prochain article, de nouvelles révélations croustillantes sur Logon System où vous pourrez découvrir quel être machiavélique se cache vraiment derrière le Dieu du CRTC....

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